Cher journal, j’ai décidé de brodé sur ta chair mon histoire pour que, si un jour il m’arrivait malheur, quelqu’un puisse la connaître. Cependant, jusqu’à-ce que mon être ne soit que fumé, ne t’ouvre qu’à ce que j’aurais invité à te lire.

A cette époque, Paradoxe n'existait pas encore. En vérité, rien de ce que je suis aujourd'hui n'existai. Une époque que j'ai toujours voulu oublier, sans jamais y parvenir. Elle est gravée dans mon esprit comme une marque au fer rouge sur la peau d'un esclave.
A cette époque la plupart des hommes travaillaient à l'usine pendant que les femmes s'occupaient des enfants et de la maison. Et au-dessus de ces pauvres mortels venait les riches industriels, les Lions comme je les nommais à l'époque. Ils étaient des êtres abominables, prêt à tout pour s'enrichir sur le dos des autres. Aussi notre Empereur nomma tous les grands Lions « Pilier de l'empire », un titre honorifique en l'honneur de la création de richesse qu'ils engendraient. Un de mes frères avait eu l'honneur de recevoir ce titre et, après cet événement, plus jamais je ne lui avais adressé la parole. A cette époque j'étais totalement dégoûté par le système... Ou plus largement par la vie en elle-même. Cela faisait près de 20 ans que je vivais sous les coups de ceinture de mon père et dans les larmes de ma mère bien aimé. Mon père... L'être qu'autrefois j'admirais malgré son comportement envers moi. Il me considérait comme une erreur, un être qui n'appartenait pas à la société. J'étais le benjamin de la famille... L'enfant qui n'aurait jamais dû naître. Je me suis toujours demandé pourquoi il se comportait comme cela avec moi... J'étais pourtant le fils prodige... A 14 ans j'obtenais le baccalauréat, à 17 ans je recevais le prix Nobel de Physique pour mes recherches sur la temporalité et je venais d'obtenir mon doctorat. Mais tout cela n'était rien pour lui, il me considérait comme quelqu'un qui ne devait pas être là. Et chaque jour il me le montrait un peu plus, en me frappant, en me rabaissant, en m'insultant comme le plus bas des hommes que nos Dieux n'eurent crées. Puis un jour, alors que je rentrais dans le manoir familial, j'entendis ma mère pleurait tandis que mon père l'injuriait. Mais, dans un élan de courage, je me mis à monter les grands escaliers du manoir et, d'un geste net et brutal, ouvrit la porte du bureau de mon père. Ma mère était au sol, baignant dans une flaque de sang. Il avait osé la toucher, elle qui m'avait donné naissance, elle qui me chérissait de toute son âme. Dans un élan de haine je me jetais contre cette odieuse personne et la fis valser contre le sol. Il se releva aussitôt et me mit une gifle comme jamais je n'en avais reçu auparavant. La choque fût tel que je perdis connaissance pendant quelques secondes. Mon père avait dépassé les limites et, après ce qu'il venait de faire, jamais je ne pourrais le pardonner. Je pris alors la décision qui marqua à jamais le tournant de ma piteuse existence. J'avais décidé de rompre tout lien avec cet homme, de rompre tout ce qui me rattaché à lui. Cela impliquait de laisser ma mère seul, mais je ne me faisais pas de soucis. J'avais envoyé un télégramme à mon frère qui était major dans l'armée. Aussitôt qu'il fut prévenu, il demanda une permission pour venir chercher ma mère, qu'elle soit en sécurité. Il m'aida également à effacer toute trace d'appartenance à la famille, même s'il essaya d'abord de m'en dissuader. Sans lui jamais je ne serais devenu celui que je suis. Lorsque nous nous quittâmes, dans notre belle capital, il m'offrit en guise d'éternel souvenir un vieux rouage qu'il avait trouvé dans une des salles d'armement du palais. Un rouage de cuivre qui brillait au soleil. Ma mère, quant à elle, m'offrit un appartement, le seul souvenir qu'elle gardait de son père. Elle m'offrit également une quantité indénombrable de larmes. Elle ne pouvait se résoudre au fait qu'elle ne me reverrait plus jamais. J'avais effacé mon passé, une nouvelle histoire commençait pour moi. En arrivant dans l'appartement situé aux pieds de la dame de fer, je me demandai comment je me nommerais maintenant. Aux yeux de la loi je n'étais plus que Le docteur. Car oui, j'avais réellement tout effacé. Nom, prénom, lieu de naissance, seul mes diplômes subsistaient. Soudains j'eus comme un éclair de génie. Un homme qui n'appartient plus à rien, qui ne fait plus réellement parti de ce monde n'était autre qu'un paradoxe, du moins en physique quantique. Voilà ce que j'étais donc devenu, un paradoxe, ou plutôt le Docteur Paradoxe.

HRP:

Super rp (quelle triste histoire) en plus t'a bien introduit ton pseudo, gg

Merci bien Lav' ! L'histoire n'est pas plus triste que la tienne, loin de la. ^^

Désolé de t'avoir laissé bidé, j'l'ai vu hier en me disant que j'irai voir aujourd'hui, et je viens d'm'en rappeler. :')

Le RP est sympathique bien qu'il y ait beaucoup de fautes d'orthographes.
Il aurait peut-être fallut en dire un peu plus sur pourquoi Père Strauss déteste autant bébé Strauss, parcque je suis un tantinet confus par le fait qu'un père puisse détester son fils au point de le délier de la famille le jour de la remise de son doctorat *tousse*

En dehors de l'écrit et de la manière dont ton personnage trouve le surnom "Paradoxe" presque de la même manière que Bruce Wayne devint Batman, j'ai trouvé ton RP assez intéressant! Par contre tu pourrais m'expliquer ce que désigne le terme "lion"? :')

Pour les fautes, je vais m'y pencher tout à l'heure ! (Et j'en suis réellement désolé, mais j'ai besoin de me relire une multitude de fois pour éviter des fautes souvent idiote.)

J'en parlerais plus tard, c'est prévu, ne t'inquiète pas. Tu verras que la chose est bien plus complexe qu'elle n'y semble et que Paradoxe porte vraiment bien son nom.

Et bien, je te remercie. Les Lions sont les riches bourgeois qui, lors de la révolution industriel, traitaient les hommes comme des chien et s'enrichissaient partout ou il le pouvait. Le lion dans beaucoup de texte représente le puissant, et ce qu'ils sont à cette époque (et aujourd'hui encore.).

Sympathique, même si l'aspect pavé m'avait un peu rebuté au début, c'est finalement agréable à lire c:

C'est super agréable à lire, les phrases s’enchaîne bien et c'est assez passionnant, ce serait encore mieux avec quelques paragraphes !

Le père Strauss est un bien gros enfoiré. Je me demande comment Paradoxe vas rejoindre l'espace, d'ailleurs ça commence à être le bordel au niveau des fics car dans TST la terre est détruite et ici elle est vivante fin remarque on sait même pas si les événements se déroules bien sur terre alors qui sait ! D’ailleurs c'est un des points sur lequel ton récit est mystérieux, il y a aussi l'age de paradoxe qu'on ne connais pas mais c'est peut être voulu.

Etant donner que ce sera une espèce de chronique/journal et que t'a l'air de bien maîtrisé l'histoire ça me semble vraiment prometteur, j'ai hâte d'en savoir plus sur ton perso =3

Citation :

Ma mère, étonné d’un tel acte de la part de mon père lui demanda de quel droit il disait ça.

La mère "étonné" que son marie la frappe c'est le moins que l'on puisse dire à sa place je serait choquer  

Ton RP est vraiment sympathique.
J'ai bien aimé le lire j'attend la suite

J'ai fait une réécriture totale de mon RP. Certaines choses ont donc changé (l'autre ne me plaisait pas du tout ^^).

Ah oui pas mal de changements quand même, c'est mieux ! Mais l'histoire est encore plus triste   

J'aime bien les éclaircissement au niveau des "Lions", je trouve que ça situe bien l'histoire ! Ça mériterait bien plus de paragraphes et de sauts de lignes.  

Je ferai ça plus tard... Comme tu le sais je... JE BOSSE POUR TOI !

En tout cas si ça t'as aidé à comprendre certaine chose et à situer beh... C'est parfait !