J'étais à quelques pas de la porte du cockpit, et je m'apprêtais à lever la main afin d'ouvrir la porte, lorsque j'entendis un coup de feu. Puis plusieurs. Je sentis Rosal, qui me suivait du bout du couloir, sursauter, autant de fois que de coups furent tirés. L'air émanant de la salle semblait tendu, et on entendu des paroles que ni moi ni Rosal de parvinrent à comprendre, dîtes sur un ton colérique, exaspéré, du quel on pouvait présager que quelques imprévus étaient venu déranger nos compagnes.

Je n'ouvrais toujours pas le sas, par peur que les personnes à l'intérieur furent armées et prêtes à tirer. Au lieu de cela j'écoutais à la porte, essayant d'analyser la situation à l'intérieur de la salle. L'air filtré par la porte était tacheté de sang. J'entendais bien 4 personnes parler, et une était clairement blessée, à l'agonie même, tandis que les autres ne tentaient apparemment rien pour la sauver. On entendit des sermons dits de manière calme et forte, puis un débat entre les différentes personnes, et de toute évidence deux personne n'étaient pas d'accord et les deux autres l'étaient.

De nouveau, Rosal sursauta du bout du couloir. Et à ma grande surprise, trois fois. Le vacarme était assourdissant et sifflait dans l'air accompagnés de sanglots chargés d'un regret profond. Le dernier présumé bandit jeta son arme à terre que l'on entendit ricochet contre la porte, et après quelques seconde à peine, le sol se mit à vibrer. Rosal semblait d'un coup fort inquiète.

"Le vaisseau est entrain de décoller!"

Ces mots vinrent se fracasser contre moi, et contre la porte, derrière laquelle le dernier Hylotl les avait surement également entendu. En ouvrant la porte avec précipitation, je vis d'abord le malheureux se lâcher à corps-perdu dans des coups frénétiques contre les murs, d'une intensité à s'en arracher la peau et à se briser les os. L'odeur du malheur était désormais plus forte que celle du sang, et je fis signe à Rosal de rester en dehors de la salle, et de trouver un moyen de descendre rapidement du vaisseau, tandis que j'épargnais le vertébré de sa sombre folie. La salle était grande et vide, mise à part le tableau de commande que semblait indiquer qu'une destination pré-configurée avait été confirmée.

J'essayais de trafiquer la console, mais rien n'y fit, et lorsque je regardis par la fenêtre, ce fut pour constater que le vaisseau était déjà à plusieurs dizaines de mètres au dessus, non du sol, mais bien des arbres. Rosal arrivait en courant dans la salle et retint son dégoût de notre environnement qui, à elle, lui était peu favorable, pour me faire comprendre que la salle n'allait pas tarder à être submergée par l'espace. Je jeta alors les corps en direction de la porte afin qu'ils ne soient pas... Gaspillés, étant donné qu'il semblait que nous dûmes rester sur ce vaisseau pour quelques temps.

 Sans accès au cockpit, nous n'avions pas à notre disposition plus d'informations sur notre position que "Actuellement; En Espace", comme les hommes appellent le Grand Vide. Les stocks de nourriture biologique étaient importants sur le vaisseau, alors nous pûmes y survivre le temps qu'il lui fallut à arriver à la destination programmée, où souhaitaient de toute évidence aller le Hylotl. La question, était bien sûr de savoir pourquoi il voulait se diriger sur cette planète. L'homme avait sûrement était victime de son désespoir et s'était envoyé sur une planète où sa survie sera compromise, ce qui ne nous arrangerait pas, ou peut être avait il réellement quelque chose à réaliser. Nous ne saurons jamais, hélas, quel furent les objectifs de ces gens peu scrupuleux.

Un temps indéfinissable, très long ou très court, nous parvint, avant que le "Actuellement; En Espace" ne se résigne à changer. Nous touchions sol sur une autre planète, nous touchions au nouvel endroit où, que nous survivions ou non, passerons, le reste de l'existence. J'allais rentrer dans le cockpit qui n'avait pas été ouvert depuis notre départ afin d'observer quel en était, de ce nouveau foyer.

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Et que voila. Ch'est finit. :voila:

Dîtes moi ce que vous en pensez, à vrai dire je n'sais pas vraiment si j'ai réussi à faire ressentir ce que je voulais faire ressentir à travers ce texte, alors dîtes moi ce que vous en avez pensé, et ce qui vous a marqué le plus!

S'il y a des fautes, excusez moi, je fatigue.