Ça y est, l'écriture de mon RP est bien avancée. Déjà trois pages. ^^'
Du coup je pensais séparer ça en plusieurs parties, d'autant plus que je ne suis pas encore arrivée là où je veux "en finir" pour que mon RP rejoigne celui de Hypo et Biscotte. Vous aurez donc au moins trois parties sûr sauf si ça vous gonfle et là je verrais peut-être pour abréger, mais espérons que ça ne soit pas le cas. x)

Ce qui serait le mieux, je pense, c'est que vous postiez vos commentaires/remarques sur ma présentation.
D'avance, merci ! :)

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Le dernier vaisseau pillé ne nous avait pas apporté grand-chose : quelques vivres, des armes de basse qualité et une poignée de pixels à peine. Je dois l’avouer, nous avions connu des jours meilleurs. Il fut un temps où l’on n’osait pas parler de « l’Intercepteur » ou encore de son équipage : « les Insurgés ». Mais cela faisait presque un an que l’on n’avait pas eu de gros butins et le peu que nous avions pu récupérer avait coûté la vie à plusieurs de nos hommes. Comme d’autres, il m’arrive de penser à eux et de me perdre dans ce quotidien morne et pénible. Chaque jour l’espoir d’intercepter un vaisseau et de nous remplir les poches s’amenuit. Le moral de l’équipage suit cette tendance. De fait, il demeure au plus bas et l’atmosphère qui règne dans le vaisseau est pesante, pénible même car on en vient rapidement à se prendre la tête pour un rien.

J’observe le paysage galactique à travers l’un des hublots : c’est le vide total, rien d’excitant en vue.

J’entreprends de me rendre jusqu’à la cabine de notre capitaine afin de connaître notre situation avec précision et aussi pour lui faire part des états d’âme de ses hommes. Le vaisseau que je traverse ne me semble même plus familier tellement il est impeccable, mais bien sûr ce n’est pas étonnant puisque nous avons désormais tout le temps nécessaire pour l’entretenir. Seulement, je sais que je ne m’habituerais jamais à le voir ainsi.

Les temps ont bien changé. Pourtant, nous avions tous les mêmes rêves en tête à notre arrivée : aventure, liberté, conquêtes, exploration, découvertes… Ces désirs nous avaient tous amené jusqu’à la piraterie et ce malgré nos différences.

Varen et Zaëlle, deux Glitchs qui se considèrent comme frère et sœur, avaient été chassé par leur semblable après s’être libérés de leur code originel. Nous les avions récupérés alors qu’ils dérivaient sur un vaisseau très ancien et, malgré leur ingéniosité, je doute qu’ils aient pu tenir davantage sans notre intervention. Avides de connaissances, notre officier Apex leur avait appris tout ce qu’il savait en matière de technologies. Grâce à leur complicité, ils étaient devenus très efficaces lors des assauts mais désormais leur principale occupation consistait à entretenir et réparer nos systèmes électriques ainsi que le vaisseau en lui-même.

Rayan, seul Hylotl à bord, s’était adapté très vite malgré qu’il soit le plus âgé de nous tous. C’est en tout cas ce qu’on m’a raconté car, d’un naturel solitaire et peu bavard, je n’ai presque jamais entendu un son sortir de sa bouche. Je m’en tiens donc au fait qu’il a rejoint l’équipage bien des années avant moi. Depuis des mois ses anciennes capacités physiques et intellectuelles se meurent un peu plus chaque jour, il passe la quasi-totalité de la journée à nettoyer le vaisseau de A à Z. Alors, quand je le croise dans un des couloirs principaux en train de balayer le sol pour la troisième fois depuis ce matin, je ne suis pas étonnée le moins du monde mais éprouve néanmoins un mélange de pitié et de tristesse.

Plus récemment, un groupe de trois Avians est venu grossir nos rangs. Nekho, Falcon et Seth s’étaient détournés de leur dieu et avaient été dès lors traités comme des parias. Formés depuis l’enfance dans le but de devenir soldats, leur présence représente un fort atout pour nous. Mais n’ayant pas connu nos heures de gloire, ils font partie des plus impatients à l’idée d’un prochain assaut et cette impatience pourrait leur coûter cher si César, notre officier Apex, n’était pas là pour les tempérer.

Egalement second du capitaine, César est imposant et fin stratège. C’est tout naturellement qu’il a gagné notre respect et le rang d’officier. Je me rappelle encore du jour où il nous avait raconté son histoire. Accusé par son peuple d’avoir rejoint un groupe rebelle opposé au MiniKnog alors qu’il n’en était rien, sa femme et son fils furent exécutés et il eut tout juste le temps de prendre la fuite. Plus tard, il rejoint les rangs des rebelles et se vengea en assassinant plusieurs Apex au service du MiniKnog. Il m’a néanmoins confié que cela ne lui avait apporté aucun réconfort, bien au contraire : « j’ai réalisé que je continuais de me faire du mal en agissant ainsi. » m’avait-il avoué un soir. Suite à cela il a quitté cette organisation et s’est mis à errer plusieurs mois sur une planète hospitalière avec pour seul but l’oubli. C’est en explorant ce même territoire que nous l’avons rencontré et, rapidement, notre code d’honneur ainsi que la perspective de ne jamais rester au même endroit l’ont convaincu de prendre part à l’aventure.
Autant vous dire que c’est un excellent officier : hanté par son passé certes mais il arrive malgré tout à s’investir dans l’instant présent et c’est d’ailleurs ce qu’il continue de faire en ces temps difficiles.

Tout en me rappelant le passé de chacun de nos hommes, je continue de marcher à bon rythme vers l’avant du vaisseau. C’est à mi-chemin que je croise César accompagné de nos trois Avians. Il semblait leur raconter une de nos attaques de choc mais je savais qu’il profitait de cette occasion pour leur prodiguer de précieux conseils en matière de stratégies et de combat.
Me voyant, il s’interrompt pour m’adresser la parole (...)

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À suivre. ;)
C'est toujours un peu "plat" mais bon j'aime bien décrire un peu chacun des membre de l'équipage.
Des réactions ? Venez en parler ici.

Me voyant, il s’interrompt pour m’adresser la parole :
- Tiens Lindsey, comment vas-tu ?
Drôle de question étant donné le contexte. Mais je sais que César me la pose par bienveillance alors je lui réponds, non sans ironie :
- On ne peut mieux, après tout, je ne suis pas encore morte d’ennuie.
- Je constate que tu gardes ton humour, c’est bien.
Il y eut un silence entre nous, tandis que les jeunes Avians continuaient de discuter entre eux, derrière nous.
J’allais repartir quand César m’interrogea :
- Tu vas voir le capitaine ?
- C’est exact.
- Puis-je t’accompagner ?
- Pas de problème.
Il prit congé des jeunes recrues et entreprit de marcher à mes côtés à travers le vaisseau.

Nous marchions en silence, je repris donc le fil de mes pensées qui s’arrêtent logiquement sur notre second officier : un humain nommé Peter. Grand, svelte mais un peu maladroit, il avait pu prétendre à ce statut grâce à ces talents d’explorateur. Il est le membre de l’équipage que je connais depuis le plus longtemps. Nous avions tous les deux vécu sur la même planète : Daivys.
Bien sûr nous n’étions pas seuls, il y avait là-bas tout un village qui accueillait et répondait à tous les besoins des voyageurs. Alors que je travaillais dans un petit restaurant miteux, Peter lui vendait des armes. Ce train-train quotidien avait fini par nous lasser. Nous recherchions plus que ça, après tout nous ne connaissions pas grand-chose en dehors de cet endroit. C’est dans la taverne fréquentée par des gens de passage que nous nous sommes rencontrés pour la première fois. C’est ce soir-là, après avoir discuté de nos rêves d’aventures, que nous avons décidé de faire équipe. Peu de temps après, nous prenions la route avec le minimum d’affaires sur nous. Une fois les alentours explorés de fond en comble, nous avions largement de quoi trouver un moyen de transport et étions plus déterminés que jamais à partir. Malheureusement, les ventes intéressantes étaient rares et cela eu raison de notre patience. Changement de plan : après avoir réussi à convaincre un Avian de nous prendre à bord de son vaisseau, non sans monnayer ses services, nous quittions définitivement Daivys. Cette solution était en fin de compte plus raisonnable, aucun de nous deux ne savaient vraiment piloter ce genre d’engin.
Partis sans aucune idée de notre prochaine destination, nous étions excités comme des gosses et discutions sans appréhension de nos prochaines aventures. Au final, peu importe ce que l’on aurait pu avoir en tête, nous n’aurions jamais prévu ce qui allait nous arriver.

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Promis, ça va bouger bientôt. Encore un peu de patience. x)

Le vaisseau sur lequel nous nous trouvions fut stoppé et pris d’assaut par les Insurgés. Je m’en souviens très bien, j’avais été bouche bée et tout avait été très vite. Bien-sûr j’avais entendu parler d’eux, on apprend beaucoup de choses à force de traîner dans les tavernes et autres endroits fréquentés par des voyageurs. Peter avait eu la même réaction que moi. À ce moment-là, nous avons échangé un regard et notre avenir nous semblait tout à coup très clair : il fallait qu’on les rejoigne.

Voilà donc comment je me suis retrouvée à bord de « l’Intercepteur ». Concernant ma nomination en tant qu’officier, je suppose que cela vient des capacités que Peter m’a enseigné lors de notre périple sur Daivys : l’exploration et le tir à l’arc entre autre. Aussi, je suis toujours à l’écoute de chacun ce qui me place souvent en position de « porte-parole » entre le capitaine et les membres de l’équipage.

Justement, c’est un peu ce que je m’apprêtais à faire maintenant que nous étions arrivés devant la cabine de Sam, notre capitaine.
Toc, toc, toc.
César avait frappé à la porte et une voix s’éleva alors à l’intérieur de la pièce.
- Entrez !
Mon camarade ouvrit la porte et je me mis à espérer, au plus profond de moi, une bonne nouvelle. Tout le monde en avait besoin.

Il y avait deux humains dans la pièce : Peter et Sam. Une fois les salutations faites, je leur demandai :
- Quelle est notre situation ?
- Vous tombez bien, nous avons des nouvelles fraîches répondit Sam.
Sa mine inquiète et pensive ne me disait rien qui vaille.
- De quel genre ? demandai-je avec appréhension.
- Il y en a une bonne et une mauvaise m’annonça Peter.
Notre capitaine enchaîna :
- La bonne : nous avons repéré une planète qui pourrait bien nous apporter quelques ressources intéressantes. La mauvaise : d’après nos calculs, nous aurons tout juste de quoi l’atteindre.
Il y eu un bref instant de silence pendant lequel César et moi réfléchissions à ce que cela impliquait.
- Quand mettrons nous pieds à terre ? demanda César.
- Une fois que chacun sera prêt  répondit Sam.
- Et que le vaisseau sera arrivé jusqu’à destination, ajouta Peter.
- Très bien mais vous savez, il ne me paraît pas raisonnable d’y emmener Rayan l’informai-je.
- Je comptais de toute façon le garder avec nous.
- Avec nous ? Je ne suis pas sûre de comprendre…
- Lindsey, j’ai décidé qu’il serait plus prudent de garder un groupe à bord du vaisseau.
- Oh. Très bien. Quels sont vos ordres ?
- César dirigera le groupe en charge de l’exploration à savoir Falcon, Seth et Zaëlle.
- Dois-je aller les en informer ? demanda César.
- Fais donc, Lindsey tu resteras à bord avec Rayan, Peter, Nekho, Varen et moi-même.
Alors que l’Apex quittait la pièce, je ne pus m’empêcher d’interroger notre capitaine :
- Vous pensez vraiment qu’il va se passer quoi que ce soit qui justifie notre présence à bord ?
- Il y a des planètes hospitalières aux alentours, qui sait, elles attireront peut-être notre prochain « gros lot ». Je te charge d’en informer les autres si César ne l’a pas encore fait.
Peter entreprit de diriger le vaisseau vers la planète que nos camarades allaient explorer tandis que je quittais la pièce. J’étais déçue, un peu d’exploration m’aurait fait le plus grand bien. Mais ainsi soit-il, le capitaine avait donné ses ordres et j’espérais vraiment que notre présence valait le coup.

César semblait avoir prévenu tout le monde, il se préparait déjà avec les trois autres désignés pour l’accompagner. À coup sûr ils avaient hâte d’explorer un territoire inconnu, nous étions tous dans cet état d’esprit. Une fois prêt, le groupe se téléporta sur la planète.
Peter assurait le contact radio avec eux :
- Comment ça se présente César ?
- Bien. J’aperçois déjà un village Hyolt au loin.
- Ok. Surtout ne perds pas de vue l’urgence numéro 1 : il nous faut du carburant.
- Ne t’inquiète pas pour ça. Je te recontacte plus tard.
La communication s’arrêta là pour le moment.

Alors que nous attendions tous des nouvelles du groupe, Sam apparu soudain dans la pièce principale, essoufflé.
- Vaisseau en approche !! tenta-t-il de crier tout en reprenant sa respiration avec difficulté.
Immédiatement, chacun de nous se leva et attendit les ordres.
- On dirait bien un vaisseau Apex. Rayan, tu as la garde de l’Intercepteur, les autres vous venez avec moi !
Nekho avait passé la tête devant le hublot et s’exclama :
- Il est immense !
- Effectivement, c’est du lourd. Que chacun s’équipe comme il convient et me suive jusqu’au sas d’abordage, ordonna le capitaine.

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Pour vous donner une idée, il reste environ 3 pages sur mon document word.
J'ai écrit ça hier soir, et heureusement car avec une main bandée depuis toute à l'heure j'aurais eu du mal à faire de même aujourd'hui. ^^

Il régnait une grande agitation à bord. Enfin ! Nous étions prêts en un rien de temps. Sam en tête, nous nous dirigions avec hâte vers la porte donnant sur le canon harpon. Il s’agissait d’un conduit qui allait littéralement enfoncer la coque du vaisseau cible et agripper celui-ci afin de nous permettre de pénétrer dedans. Contrairement au système de téléportation classique il n’y avait là aucun risque de piratage. C’est cette façon de faire qui nous avait rendus célèbres dans la galaxie.

- J’ai chargé Peter de prévenir le groupe au sol puis de placer le vaisseau en position d’abordage le plus rapidement possible, nous informa le capitaine. Croisons les doigts pour que notre réserve de fuel suffise !

Le vaisseau prit de la vitesse et nous nous agrippâmes là où c’était possible, attendant le signal qui nous indiquerait que l’assaut pouvait commencer. Soudain, l’alarme se fit entendre et Sam enclencha le système d’interception. Le canon harpon vint heurter de plein fouet notre cible, le choc fut d’une telle violence qu’il nous obligea à nous cramponner davantage. Le passage était créé et nous nous y précipitèrent à toute vitesse. Arrivés à bord du vaisseau Apex, nous nous arrêtâmes net.
Il y avait du sang partout : au sol, sur les murs, aux hublots…

- Gardons notre calme et continuons d’avancer en silence et avec prudence surtout. Il semblerait que l’équipage ait eu de la visite… conclu notre capitaine.

Arrivés dans la pièce principale, la situation n’était guère mieux. Cette fois-ci on pouvait trouver au sol les cadavres de l’équipage, ou plutôt ce qu’il en restait. Nous étions tous pétrifiés par cette découverte et, personnellement, je commençais à avoir la nausée. Des bruits de pas pressés et bruyants mirent fin au silence et nous entendirent les cris de Peter qui nous appelait, croyant sûrement que nous avions été massacrés.

Il arriva enfin et poussa un soupir de soulagement en nous voyant tous vivants. Mais ce sentiment ne dura pas car une voix s’éleva non loin de nous, venant de la pièce d’à côté :

- Je vous en prie, ne faîtes p…..

Quelqu’un tira et mis fin aux paroles du malheureux. Puis, des bruits de pas venant vers nous se firent entendre. Chacun se mis en position, prêt à se battre contre les responsables de ce massacre.
La porte s’ouvrit laissant entrevoir le cadavre d’un Apex au sol et trois Florans menaçants. Sans sommation, l’un d’eux tira sur nous et Varen se retrouva à terre. Aussitôt, nous répliquions mais d’autres assaillants sortirent d’un peu partout. En tout, une bonne vingtaine de créatures carnivores nous encerclaient désormais. Elles se précipitèrent alors sur nous avec la ferme intention de nous dévorer comme elles l’avaient fait avec l’équipage Apex.

Le combat était engagé, nous ripostions comme on le pouvait. Quelques Florans étaient à terre mais nous étions en très mauvaise posture.

- On se replit, maintenant ! ordonna soudain Sam.

Nous fîmes marche arrière, plusieurs Florans à nos trousses. Arrivés au niveau de notre passage, une Florane armée nous barra la route tandis que d’autres semblaient s’affairer autour de l’entrée du conduit.

- Elles essaient de virer notre porte de sortie ! s’exclama Peter.

Impulsif, Nekho commença à asséner des coups d’épée à la Florane nous faisant face. Touchée, elle laissa échapper un cri de rage et se jeta sur lui avant que l’un de nous ait pu faire quoi que ce soit. À terre, notre camarade tentait de la repousser mais elle entreprit de le  dévorer. C’est là que Peter pu enfin tirer sans risque de blesser le jeune Avian. Je m’agenouillai près du blessé et repoussai le corps inanimé de la Florane. Nekho perdait beaucoup trop de sang et il parvint à articuler avec peine : « Sauvez-vous ». Ce furent là ses dernières paroles. Seulement, les autres Floranes avaient bien avancé dans leur tâche et notre porte de sortie allait bientôt disparaître.

- Il faut partir si on ne veut pas être aspirés dans le vide articula Sam avec peine.

Tirant sur toutes les créatures que nous croisions en traversant le couloir, nous arrivions finalement dans la salle de téléportation. Peter entreprit de vérifier l’état des installations.

- Le système est HS, ces saletés s’en sont assurées, annonça-t-il.
- Quelles sont nos options ? demandai-je avec empressement à mes deux compagnons.
- Il doit y avoir des capsules de sauvetage quelque part dit Sam avec espoir.
- Il y avait un autre couloir sur la gauche toute à l’heure, dis-je en pensant à voix haute.
- Je suppose que cette porte nous ramène dans la grande salle, dit Sam en pointant du doigt une porte fermée derrière nous.

Il avança vers celle-ci et nous nous placions immédiatement en position derrière lui. Il ouvrit la porte et nous nous retrouvions effectivement dans la pièce pleine de morceaux de cadavres.

- Où sont passés les monstres ? demanda Peter, surpris.
Les créatures n’étaient visibles nulle part et il régnait le même silence qu’à notre arrivée. J’avançais vers le corps de notre camarade Glitch.
- Varen est mort, annonçai-je.
- Je vais inspecter la salle de pilotage, voir si nous sommes loin de la planète explorée par nos camarades pendant que vous allez vérifier l’emplacement et l’état des capsules, ordonna Sam après un bref silence.

Prudemment et nous tenant prêts à faire feu, nous avançâmes vers l’avant du vaisseau. Le capitaine pénétra dans la pièce et commença à vérifier notre position tandis que nous empruntions le couloir sur notre gauche. Au bout de quelques mètres nous nous retrouvâmes face à une porte. J’enclenchais l’ouverture de celle-ci mais elle demeura fermée.

- L’ingéniosité de Varen nous aurait été bien utile, pensa Peter à voix haute.
- Un Apex a dû la verrouiller de l’intérieur en prenant la fuite avant notre arrivée, supposai-je.
- On doit rejoindre Sam au poste de commandes, annonça mon compagnon.

À nouveau, nous faisions demi-tour. Arrivés à l’intérieur de la pièce où s’affairait Sam, nous nous empressâmes de refermer la porte derrière nous.

- Qu’est-ce que ça donne de votre côté ? nous interrogea-t-il.
- L’accès aux capsules semble être verrouillé de l’intérieur, lui répondis-je. Et pour toi ?
- Ils ont une réserve énorme d’uranium… mais ils se dirigent droit sur la planète qu’explorent nos amis en ce moment, finit-il par dire.
- On doit les arrêter avant qu’un autre massacre n’ait lieu m’inquiétais-je.
- Comment faire ? On n’est pas sûrs de pouvoir toutes les zigouiller observa Sam.
- Changeons de cap, rouvrons l’accès aux capsules et massacrons toutes celles qui se mettront sur notre chemin ! s’emporta Peter.

Rien ne pouvait nous garantir que nous nous en sortirions vivants mais il y avait urgence si nous voulions éviter le massacre d’autres de nos compagnons. Alors, nous décidâmes de tenter le plan de Peter. Celui-ci changea de cap.

- Accrochez-vous ! nous avertit-il.
Effectivement, le vaisseau pencha brusquement et je fus violemment projetée au sol.
- Rien de cassé Lindsey ? demanda Sam.
- Je crois que non le rassurai-je malgré une vive douleur au bras gauche.
Des tirs vinrent s’écraser contre la porte de la pièce.
- Il est temps d’aller leur régler leur compte ! lança Sam en nous regardant tour à tour.
- J’ai enclenché le pilotage automatique et on devrait pouvoir accéder aux capsules, annonça Peter. On peut y aller dit-il, déterminé.
- Placez-vous derrière moi et tenez-vous prêts, nous ordonna Sam.
Nous nous rangeâmes derrière lui, attendant son signal.

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J'ai été bien trop présomptueuse d'annoncer que je mettrais cette partie tôt dans la journée (hier)... x)
Le final sera demain à priori, un peu plus court et j'espère qu'il plaira.
Ça se remarque peut-être mais j'ai beaucoup plus de mal avec les scènes d'action ! ><"

Une fois en place, il ouvrit la porte et nous commençâmes à tirer sur les Florans tout en progressant vers le centre de la pièce principale. Arrivés dans celle-ci, nous étions entourés d’une bonne dizaine de ces monstres encore. L’une d’elles semblait donner des ordres aux autres. Le capitaine s’en aperçut et engagea le combat contre elle tandis que Peter et moi esquivions tant bien que mal les assauts des créatures affamées tout en nous rapprochant du couloir menant vers notre seule porte de sortie. Une des créatures se jeta sur moi et réussit à me mordre dans le dos. Un cri de douleur s’échappa de ma bouche tandis que je tombais au sol.
Inquiet, Sam regarda dans ma direction et l’imposante créature qu’il avait en face de lui en profita pour lui asséner un coup violent qui le projeta au sol. La puissance de l’attaque l’entraîna jusque dans la salle de pilotage où il heurta de plein fouet le poste de commandes.  Un bruit sourd se fit entendre au moment du choc et une alarme se mit en route lorsque, brusquement, la trajectoire du vaisseau changea. Peter et moi échangeâmes un regard inquiet : tout cela ne présageait rien de bon.

Nous nous dirigions vers la salle de pilotage où avait atterrit Sam mais des Florans nous dépassèrent et s’en prirent à lui, toujours au sol. Encore sonné par le choc, il luttait péniblement pour les garder à distance et nous cria dessus lorsqu’il nous aperçut :
- On va s’écraser ! Je me charge de les retenir, rejoignez les capsules !
Voyant que je restais sans réaction tandis que Peter continuait ses tirs de soutien, il insista :
- C’est un ordre ! Barrez-vous !!
Peter me prit la main et fit demi-tour. J’eu tout juste le temps de voir notre capitaine éliminer plusieurs de ses agresseurs avant que le reste de ces derniers ne commence à le déchiqueter pour goûter à sa chair.
Je n’entendais plus que ses cris et me laissais guider par Peter qui avançait assurément vers les capsules de sauvetage.
- Attention ! lança-t-il avant d’éliminer une Florane qui nous avait suivis.
Arrivés au niveau des capsules, il lâcha ma main et enclencha l’ouverture de l’une d’elles.
- Monte là-dedans, vite ! dit-il en me poussant à l’intérieur.
On pouvait entendre d’autres Floranes se rapprocher. Peter se tient prêt à tirer.
- Qu’est-ce-que tu fais ? demandais-je paniquée. Viens !
- On manque de temps. Je dois les retenir pour que tu ais une chance, si on monte tous les deux elles vont pouvoir stopper le départ de la capsule.
- Peter, non… ne fais pas ça ! le suppliais-je le visage baigné de larmes.
Mais il engagea la procédure de lancement et la capsule se referma avec moi à l’intérieur. Je collais une main contre la vitre mais ressentis immédiatement une vive douleur dans le dos qui me fit grimacer. Je levais alors les yeux vers Peter. Aux mouvements de ses lèvres je devinais qu’il s’excusait. Très vite, des Florans arrivèrent sur sa position et je le vis tirer sur ces derniers avec rage. Puis, alors même que ma capsule se détachait, les tirs cessèrent. Il était arrivé à court de munitions et, inévitablement, ses assaillants se jetèrent sur lui à tour de rôle. Peter sortit son couteau de chasse mais fut vite débordé. À nouveau, je venais de voir un de mes compagnons se faire dévorer vivant.

Je filais à toute vitesse vers une planète proche, où le vaisseau Apex allait également se crasher.

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Voilà qui termine la partie "solo" de l'histoire de mon perso.
Suite à venir avec ces chers Biscotte et Hypophise ! ;)